Il fait le même geste au-dessus de la tête que le cavalier sur la deuxième plaque du côté ouest. Le projet de décor fut tout à la fois traditionnel et inédit. Les « Ergastines » (« tisseuses »), frise est, côté sud (British Museum). À l'automne 1802, ce furent six nouvelles plaques, ainsi qu'une septième trouvée dans le sol[146]. La procession arrive du côté est où elle est accueillie par les dieux. Plus tard, l'influence de la frise aurait pu se faire sentir, comme dans l'attitude de Vénus pointant Psyché à son fils Amour dans la loggia de Psyché par Raphaël (1517) qui rappelle celle d'Aphrodite montrant l'arrivée de la procession à son fils Éros[180]. Le sacrifice humain étant devenu un interdit de la religion grecque antique, il semble donc surprenant d'en trouver un au centre d'un des éléments clés du décor du principal bâtiment à vocation religieuse de l'Acropole[119]. Cependant, les pattes arrière sont toutes pliées de façon que l'arrière du cheval soit plus bas que l'avant, afin de libérer l'espace nécessaire à la représentation du cavalier. de l'armure du cavalier Nord 47 ou les pieds des tabourets de la frise est. De même, les têtes, les mains et les jambes pliées des cavaliers, les jambes antérieures des chevaux cabrés et les sabots de tous les chevaux sont organisés de façon sinusoïdale afin de faciliter le travail de sculpture[35]. Dans l'année qui suivit, la moitié du décor sculpté du Parthénon fut enlevée, dont vingt plaques de la frise. J.-C., la réponse devait être évidente : les marathonomaques, les Athéniens tombés à Marathon et enterrés sur place, sous un tumulus, où des signes de culte héroïque ont été retrouvés. Il semble avoir connu ensuite une période plus ou moins longue d'abandon. Le règlement religieux athénien prévoyait que des génisses étaient sacrifiées à Athéna, et des brebis à Pandrose. En Allemagne, des peintres comme Karl Friedrich Schinkel avec L'Âge d'or de la Grèce (1825) ou August Wilhelm Julius Ahlborn (qui copia cette œuvre en 1836) utilisèrent la frise. On y dénombre plus de 360 personnages et 220 animaux. Le nombre de métopes (92) était sans précédent, et ne fut jamais renouvelé. Cependant, Xénophon (dans Le Banquet, IV, 17) évoque des hommes portant des branches d'olivier et il précise que ces thallophores sont choisis parmi les « beaux vieillards ». Aussi, décomptes et interprétations divergent. Les différences de style sont telles sur cette plaque qu'elle a dû être sculptée par plusieurs artistes. Il n'existe aucune inscription concernant spécifiquement la réalisation de la frise du Parthénon[24]. Les objets que portent certaines ne sont pas facilement identifiés : certains pourraient être des montants pour les broches destinées à rôtir la viande du sacrifice ; d'autres pourraient être des éléments de métier à tisser. Le torse fut retrouvé sur l'Acropole lors des fouilles de 1888-1889 et son moulage fut ajouté à la plaque conservée au British Museum. « Arès Ludovisi », copie romaine d'un original grec (IVe siècle av. Le magistrat Ouest 1 rappelle aussi son travail sur la statue de culte dans l'Héphaïstéion[30]. Enfin, cette interprétation a été proposée avant que soit découverte l'organisation des cavaliers par groupes correspondant aux tribus. Collection de l'Eakins Press Foundation. Le 26 septembre 1687, lors du siège d'Athènes par les Vénitiens commandés par Francesco Morosini, un tir de mortier toucha le bâtiment où avait été stockée la poudre (peut-être en raison de sa solidité)[124],[125],[122],[132]. Elle permet aussi de représenter le maximum de chevaux dans le minimum d'espace. Il n'y a que deux exceptions : le cavalier Nord 120 est vu de trois-quarts dos et la jambe du cavalier Sud 9 est pliée. J.-C.. La pose de la figure Ouest 15 (plaque XIV), essayant de calmer le cheval cabré, évoque les représentations les plus courantes de Marsyas, par Myron, mais aussi sur des vases[41]. Les plaques est VII et VIII, considérées comme courtes, sont en fait deux fragments d'une seule plaque de 3,59 mètres brisée en deux. L'Allemand Eugen Petersen[Article 20] en 1873 suggère que ce serait une façon de montrer leur invisibilité. Les parties suivantes de la frise nord ont été les plus endommagées par l'explosion de 1687. Sur les côtés nord et sud, la longueur moyenne est de 1,22 mètre, soit celle des blocs de marbre des murs, avec des plaques un peu plus longues au-dessus des porches (1,38 mètre à 1,705 mètre). Hermès et Aphrodite[N 16], les dieux les plus proches des humains par leurs interactions, sont placés à l'extérieur, au plus près de ceux-ci[83],[76]. (, Mais les dessins attribués à Carrey s'arrêtent à la plaque Sud XXXVIII. La déesse est à la place d'honneur de ce côté, au même niveau que son père, le Parthénon lui étant dédié. Les humains sont représentés debout ; les dieux et déesses sont représentés assis (comme ils ont la même dimension que les humains sur la frise cela veut dire qu'ils sont plus grands). La frise du Parthénon ou « frise des Panathénées » est une frise ionique (sur un bâtiment dorique) en marbre du Pentélique de 160 mètres de long représentant 378 figures humaines et 245 animaux. Hermès porte les signes du voyageur : manteau, bottes et pétase sur les genoux ; le caducée qu'il avait en main était en métal et a disparu, il ne subsiste que le trou dans la sculpture où il s'adaptait. Une solution archéologique n'est satisfaisante que si elle aboutit à un classement par espèce. L'homme porte une simple tunique à courtes manches, sans ceinture : la tenue traditionnelle des prêtres sur les représentations. Le côté ouest fut presque intégralement laissé sur le bâtiment (Lord Elgin ne fit enlever que deux blocs au nord-ouest, se contentant de moulages du reste[38])[144],[145]. Pour compenser ce défaut, les blocs de marbre ont été sculptés de façon que le haut soit un peu plus avancé que le bas, les faisant ainsi légèrement pencher vers les spectateurs. Un sarcophage dit « lycien », en raison de sa forme caractéristique mais provenant de la nécropole royale de Sidon[N 43], fait partie des œuvres évoquées dans ce cadre. Toutefois, il pourrait ici s'agir de la nécessité de remédier à un défaut dans le marbre[53]. Pour d'autres (Ian Jenkins par exemple), elle a l'égide sur les genoux et devait avoir une lance dans la main droite, comme l'indiquerait la rangée de trous destinés à tenir l'objet de métal. La frise siphnienne contient des éléments qui sont repris sur la frise du Parthénon : une seule figure en coin, tournée vers la frise qui se déroule ; les chars et apobátai (pluriel d’apobátês, soldats en armes montant et descendant du char, même si sur la frise les apobátai n'ont ni armes ni bouclier) ; les dieux assis représentés plus grands que les mortels. Héphaïstos est soutenu par une béquille sous l'aisselle[62],[74],[81],[82],[83],[80],[77]. D'autres suggèrent que l'ensemble de la frise se déroule simultanément[75],[105]. La chaleur intense fissura de nombreux éléments de marbre et une restauration extensive fut réalisée. (, Les deux divinités sont associées dans le «, Aphrodite est adorée en Attique sous l'épiclèse « pandemos » (« de tout le peuple ») (, La figure Ouest 25 (plaque Ouest XIII) est significative. Il s'agit d'une frise ionique sur un bâtiment dorique[16],[19]. Ces différents exemples permettent de conclure un certain nombre de choses. À cette date, quarante caisses attendaient d'être embarquées au Pirée[N 30]. Phidias Studying for the Frieze of the Parthenon, Thomas Eakins, vers 1890. Jerome Pollitt par exemple[Article 31] lit sur la frise les trois éléments principaux de l'idéologie de Périclès telle que rapportée par Thucydide (II, 35-46) dans l'éloge funèbre des marathonomaques : l'importance des agones (concours), des sacrifices et de l'entraînement militaire. Dès son achèvement, la frise eut une importante influence dans l'art. La célèbre frise du Parthénon était une bande continue de sculpture en haut-relief d'une longueur de 160 m. Elle entourait la cella au niveau du plafond. Ce sont, par exemple : la mâchoire du cheval Nord 122, le décor (gorgone ?) Guerres, invasions barbares, attaques des Chrétiens et des Turcs apportèrent leur lot de vandalisme et d’incendies. La frise est en marbre du Pentélique. Thème 4- Identifier, protéger et valoriser le patrimoine: enjeux géopolitiques Conflits de patrimoine: les frises du Parthénon depuis le XIX M. Caniard et J. Bauer « Le Parthénon, un monument dans l’histoire» (titre de l’ouvrage de François Queyrel, 2008) C'est également un retour à un mythe fondateur des Panathénées. Sackler Museum, Université d'Harvard, 1959.129. Il existe aussi toute une série d'interprétations politiques de la frise, y voyant la célébration de l'Athènes démocratique (plutôt le fait d'une historiographie conservatrice) ou la célébration de l'Athènes aristocratique (plutôt le fait d'une historiographie marxiste)[120]. Panneau allégorique avec Tellus Mater, Ara Pacis, évoquant l'Aphrodite de la frise est. Pendant ce temps, Lusieri continuait à prélever des antiquités sur l'Acropole : à nouveau des plaques de la frise, et une caryatide de l'Érechthéion. Dans les siècles qui suivirent, l'influence de la frise rayonna dans le monde antique. Le Parthénon avait une double fonction : 1. d'une part, c'était le grand temple consacré à la déesse Athéna, protectrice de la cité d'Athènes et déesse de la guerre et de la sagesse, qui abritait la statue d'Athéna, sculptée par Phidias et consacrée en -439/-438 ; 2. d'autre part, c'était un trésor, le lieu où, à partir de 454 av. Au nord, un enfant et un homme tiennent une pièce de tissu pliée. Cette scène centrale est encadrée par les deux colonnes centrales du portique est[85]. Poséidon, Apollon, Artémis, Aphrodite et Éros, frise est (perdue, gravure). La question qui se pose alors est de savoir qui est héroïsé. Ces dernières s'accompagnaient de concours sportifs et musicaux, de spectacles équestres, d'un concours de beauté masculine et même d'une régate en baie du Pirée. J.-C. Les cultes païens sont interdits par Théodose. J.-C. l'on gardait l'argent de la Ligue de Délos, c'est-à-dire l'ensemble des fonds versés par Athènes et ses alliés pour faire la guerre contre l'empire perse. J.-C., les Perses saccagèrent l'Acropole d'Athènes dont un « pré-Parthénon » alors en construction[1],[2],[3]. Les sculptures du Parthénon subirent le vandalisme chrétien, avant même la crise iconoclaste : de nombreuses métopes et des éléments des frontons furent détruits, parfois irrémédiablement. J.-C. La frise est placée très haut, et donc potentiellement peu visible. Quatre caisses furent repêchées rapidement grâce à des pêcheurs d'éponges. À cette même époque, la France vaincue devait restituer les œuvres d'art qu'elle avait prélevées à travers l'Europe. Payne-Knight soutint cette thèse jusqu'à sa mort, dix-huit ans plus tard. Le site du Parthénon n'a pas été entretenu depuis la fin de l'Antiquité gréco-romaine et le triomphe du christianisme. Dans l'Athènes du Ve siècle av. Zeus est assis à la place d'honneur de ce côté, non pas sur un banc, comme les autres divinités, mais sur un trône (avec dossier et accoudoirs soutenus par un sphinx). Il n'existe donc plus sur le bâtiment aucun élément original[126],[138]. Toutes les plaques du côté ouest ont un thème unique : les préparatifs avant le départ[15],[38],[56]. La première description littéraire du décor sculpté du Parthénon a été écrite par Pausanias au II siècle apr. Musée national archéologique d'Athènes. Les personnages faisant les mêmes gestes sont aussi représentés à différents stades consécutifs du geste : ainsi, pour les jeunes gens portant des hydries, le premier rencontré dans le déroulement de la frise se penche pour prendre son vase, le suivant place le sien sur son épaule, le suivant ajuste son hydrie, le premier de la file marche. Les employés d'Elgin avaient pour mission première de peindre et mouler les antiquités d'Athènes, et en second lieu d'en acheter. Elle fut acceptée par beaucoup, parfois dans une version plus subtile : les marbres auraient été endommagés durant l'Antiquité et restaurés à l'époque d'Hadrien[156]. Une plaque de bronze retrouvée à Templemars est quant à elle la copie du thème du bovin mené au sacrifice[Article 34]. Ce type de procession peinte était assez populaire dans l'Attique de l'époque, depuis les vases jusqu'aux œuvres de grande taille qui ont toutes disparu. Ils ne peuvent être représentés de face (convention artistique grecque), donc ils doivent être tournés soit vers la procession, soit vers la scène centrale. Dans un article de 1963, R. Meiggs[Article 27] s'interroge sur la présence d'un élément décoratif ionique, la frise, sur un bâtiment d'ordre dorique, le Parthénon[N 23]. The Art of Stoneworking: A Reference Guide, Cependant, il pourrait tout aussi bien s'agir d'éléments d'un autel ou d'un parapet. Aussi, lorsque Joan Connelly proposa une interprétation alternative, avec la représentation d'un mythe ancien et d'un sacrifice humain[Article 9], elle rencontra un grand succès[89]. La procession part du côté ouest où sont représentés les préparatifs. La scène de remise du péplos se trouve au centre de la frise. John Boardman[Article 29] considère qu'elle complexifie trop les choses pour le public visé par l'œuvre[116]. L'un d'entre eux, le Mentor, navire personnel d'Elgin, coula en septembre 1802 dans le port de Cythère, avec à son bord dix-sept caisses de « marbres » contenant entre autres quatorze plaques de la frise (et un trône de marbre offert par l'archevêque d'Athènes aux beaux-parents d'Elgin)[148],[149],[150]. J.-C.). Le Parthénon fut érigé entre 447 et 438 av. Ce très grand bâtiment mesure 30,88 mètres de large pour 69,50 mètres de long[1]. Son successeur, plus grand, fut octostyle (huit colonnes en façade et dix-sept sur les côtés du péristyle)[6]. Les cavaliers et leurs montures sont représentés, avançant de front, par rangs de six et parfois sept ou huit. Il se pourrait aussi que ces visages, génériques, soient un portrait idéalisé des Athéniens[55]. Parmi les chevaux, l'un, manifestement jeune, a la crinière non taillée ; un autre se cabre et deux hommes ne peuvent le contrôler[56],[57]. Lord Elgin loua une résidence sur Park Lane pour exposer, de façon temporaire, sa collection à partir de juin 1807[153]. De même, il ne dessina pas l'intégralité des côtés nord et sud[122]. À partir de 556 av. Un tiers des côtés sud et nord de la frise fut ensuite enlevé. Or, l'atmosphère du Londres victorien était une des plus polluées de l'histoire humaine. Selon Jenifer Neils, la disposition des dieux (en groupes « terrestre » et « marin ») renforcerait cette interprétation. Les artistes copièrent et utilisèrent plus ou moins directement la frise, ou ses moulages, bien sûr principalement dans leurs œuvres néo-classiques. L'organisation spatiale des dieux (ils tournent le dos à la remise du péplos et font face à la procession) permet elle aussi des interprétations plus subtiles. Les personnages sont numérotés en chiffres arabes, selon la même organisation[12]. Evelyn Harrison, dans un article de 1982[Article 16], considère que les quatre côtés correspondent à quatre époques de l'histoire athénienne : l'ouest pour l'âge des héros ; le nord pour l'Athènes pré-démocratique ; le sud pour l'Athènes démocratique ; l'est pour l'Athènes éternelle. Divers objets de métal devaient orner la frise, comme l'attestent les nombreux trous placés dans les rênes des chevaux, les couronnes (celle de laurier d'Apollon par exemple) ou les attributs des dieux[24],[39]. Les traces laissées par le compas sont encore visibles pour les roues des chars. Son élève John Flaxman n'eut pas ces scrupules et accepta de s'en charger, mais la restauration n'eut jamais lieu car Elgin était ruiné. La dernière modification de cette page a été faite le 8 septembre 2020 à 19:23. « Frise du Parthénon » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, Un ensemble artistique aujourd'hui dispersé, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Frise_du_Parthénon&oldid=1505463, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. De même, la Gemma Augustea, avec un Auguste en majesté, rappelle le Zeus de la frise est[N 45]. Date de la frise des panathénées, en arrière de la colonnade : la J.-C.[1]. La frise représenterait celle qui se déroulait tous les quatre ans à l'occasion des grandes Panathénées, avec, à l'ouest, les préparatifs au Pompeion, puis sur les côtés nord et sud, la progression le long de la Voie Sacrée et une arrivée sur l'Acropole à l'est du bâtiment[13],[14],[79],[15],[90]. Les animaux destinés au sacrifice ont permis d'autres suggestions : ceux de la frise nord (la plus vue) contrastent avec ceux de la frise sud. Les chevaux et leurs attitudes sont tous différenciés. Les plaques des côtés est et ouest n'ayant qu'un seul sujet seraient présumées avoir été sculptées dans un atelier au sol[38],[35]. La disposition des chevaux est sans imagination (dix groupes de six) contrairement au nord où elle est plus variée. Cette procession se déroule sur les 160 mètres de décoration sculpturale continue de la frise du Parthénon. Athéna et Héphaïstos, frise est (British Museum). La frise du Parthénon au British Museum (©Wikipedia Commons). La première plaque sur le côté nord est une des plus longues. Au nord, un enfant (Est 35) et un homme tiennent une pièce de tissu pliée. Les trois figures féminines seraient alors deux des trois filles de Cécrops (Aglaure, Hersé ou Pandrose) accompagnant Gaïa (mère d'Érichthonios). Les inscriptions relatives à la construction du Parthénon permettent de penser que les blocs de marbre ont été placés sur les murs du sékos entre 442 et 440 av. Elle devait donc être difficile à voir et devait apparaître déformée au spectateur qui la contemplait par en dessous. S'il s'agit d'un joueur de salpinx, alors celui à l'ouest marquerait le début de la procession et l'autre à l'est, la fin de celle-ci[97]. La Parthénon servait de poudrière pour les soldats turcs stationnés à Athènes, qui à l'époque faisait partie de l'empire turc ottoman. Il existe aussi des différences entre la représentation de la procession sur la frise de l'Acropole et les descriptions de cette même procession dans la littérature antique[48],[64]. Les difficultés de Lord Elgin s'aggravèrent cependant. Les himations des femmes ont des drapés similaires. Il pourrait avoir dessiné les parties les plus importantes et les plus complexes (les côtés nord et est) et donné des indications à un assistant pour les parties moins visibles et moins significatives (le sud et l'ouest). De là découlent les controverses. Elle représente un magistrat. En 1806, l'Empire Ottoman offre au diplomate britannique Lord Elgin un ensemble comprenant 12 statues, 156 dalles de la frise du Parthénon, 15 métopes (la frise du temple d'Athéna Niké qui jouxte le Parthénon), et une cariatide servant de pilier en remerciement de son soutien contre les Français en Egypte ; au total la moitié des ornements du Panthéon. Après leur achat par le British Museum en 1817, les marbres furent exposés dans une salle temporaire, jusqu'à ce que l'aile dessinée par Robert Smirke, dite « Elgin Room » fût achevée en 1832. (, La raison de cette agitation est discutée. Datant de 400 - 375 av. Pour la frise nord : I au coin nord-est et XLIV pour Michaelis et XLVII pour Jenkins au coin nord-ouest (dans le sens inverse donc de la numérotation de la frise sud). Tous les personnages précédant les chars, sont à pied. Elle est aussi connue par des gravures. Les dieux masculins sont plus ou moins dévêtus voire torse nu[82]. Cette plaque fait donc la liaison entre les deux côtés du bâtiment[38],[48],[58]. L'illusion de la perspective est due à la profondeur du bas-relief qui s'accentue selon l'éloignement du cheval. Histoire du Parthénon 447-438 av. Les plaques sont accrochées au mur par des agrafes de métal. Les rares sacrifices humains qu'on trouve dans l'art grec présentent tous une atmosphère de tristesse et de recueillement, qui n'est pas celle de la frise. Hermès, Dionysos, Déméter et Arès, frise est (British Museum). Archéologues et spécialistes de l'art antique ont des avis divergents à propos de ces personnages. Le choix d'un bloc de cette taille a été volontaire. La parade d'hoplites, importante dans la procession des Panathénées, est absente de la représentation sur le Parthénon alors que les chevaux et chars occupent les deux-tiers de la frise[14],[104],[100]. Les autres personnages sont six du côté nord et cinq du côté sud. Les Panathénées étaient la fête annuelle que les Athéniens organisaient en l'honneur d'Athéna, déesse protectrice de la cité. Un cinquième a été détruit en 1687, mais la moitié de ce qui a disparu est connu par des gravures. Les figures féminines plus âgées pourraient être dix au total, et donc liées directement aux figures des héros éponymes. La représentation de l'espace est très complexe de ce côté est : il y a en effet trois points de fuite : un à chaque extrémité où arrive la procession et celui de la scène centrale. La scène centrale de la frise côté est pose des problèmes d'interprétation, d'abord parce qu'il manque un certain nombre d'objets de bronze, perdus et dont ne restent que les trous de fixation, mais aussi parce qu'il n'existe aucun autre exemple de ce type de scène dans l'iconographie grecque antique[84],[48],[74],[81]. Comme la procession partait du Dipylon (avec deux portes donc), on pouvait l'imaginer avec deux cortèges au départ, se rejoignant ensuite : d'où une frise nord et une frise sud. James Stuart et Nicholas Revett, les premiers à avoir décrit en détail la frise (en 1787), repris par Martin Robertson ou John Boardman, pensent qu'il pourrait s'agir d'une petite fille (le vêtement de l'enfant pourrait être un péplos féminin[N 18] ; il aurait un collier autour du cou ; la courbe des fesses serait plutôt féminine). Sa voisine (est VI), un peu plus courte, a une longueur équivalente. Persuadé que le marbre antique était d'une blancheur immaculée, il paya le personnel de service du musée pour faire enlever la suie de la frise. La frise répond à la règle traditionnelle d'« isocéphalie » qui voulait que toutes les figures représentées aient sur la même ligne les pieds (en fait le bas des plaques) et les têtes (pratiquement au sommet de la plaque). D'autres, paraissant plus âgées, ont les cheveux attachés et portent un himation. Après le départ des Vénitiens dès 1688, et le retour des Ottomans, le bâtiment abrita à nouveau une mosquée. Sa dette totale à la suite de frais occasionnés par sa collection s'élevait à 27 000 livres[N 31] et Flaxman en réclamait 20 000 de plus pour ses travaux[154]. La cavalcade est ainsi divisée en rangs, avec un chef de file (le cavalier de tête), celui sculpté devant sur les deux plans : devant les autres cavaliers dans le sens de la marche et devant les autres cavaliers sur la profondeur de la frise sculptée. De plus, des hydraphoroi masculins sont parfois représentés sur des vases attiques. Un autre des éléments les plus étonnants du Parthénon était également sa magnifique frise, brillamment colorée, qui décorait l'extérieur. J.-C. L'interprétation la plus répandue est qu'elle représente la procession du péplos lors des grandes Panathénées. La plaque la plus longue et la plus lourde se trouve au centre du côté est (est V). L'enfant Est 35 serait alors Chtonie, Est 34 son père Érechthée, Est 33 sa mère Praxithée, et en Est 31 et 32 se trouveraient ses deux sœurs Pandore et Protogénie. Édification du bâtiment. Cette décision eut pour conséquence la nécessité d'extraire de la carrière des plaques de marbre beaucoup plus longues (jusqu'à 4,43 mètres) que pour des métopes et triglyphes[21]. Si Est 47 est un magistrat, alors les figures masculines derrière lui (Est 48, 49 et 52) le sont aussi. Chaque année, à l'issue d'une procession, les Athéniens apportaient un nouveau vêtement, le péplos au xoanon (statue en bois d'olivier) d'Athéna poliade conservée dans l'Érechthéion. L'« Arès Ludovisi », copie romaine d'un original grec (IVe siècle av. Un des jeunes hommes est presque nu (convention artistique répétée régulièrement tout au long de la frise), simplement vêtu d'une chlamyde attachée au cou et flottant derrière lui. Pour cette même raison, les chevaux sont aussi sculptés à une échelle plus réduite[14],[59],[48],[60],[56],[51]. La longueur de l'ensemble sculpté se prête à la représentation d'une procession[13],[15]. Un chef d’oeuvre de classique Architecture grecque, le Parthénon, est le plus grand temple de l’ Acropole - la colline au sommet plat qui surplombe la ville d’Athènes. Il veut y voir le symbole de la domination politique athénienne sur diverses cités ioniennes dans le cadre de la ligue de Délos. Iris, Héra et Zeus, frise est (British Museum). La frise est restée très peu connue en Occident jusqu'à son arrivée au British Museum au début du XIXe siècle. Pressé par les problèmes financiers[N 35], Lord Elgin n'avait plus les moyens de conserver sa collection qu'il avait déjà tenté, sans succès, de vendre à l'État britannique en 1803[158]. Elle est directement attribuée à un sculpteur du Parthénon, pour la technique de la foreuse et parce que les deux personnages ressemblent à deux de la frise nord (Nord 135 et 136). J.-C. a pu séduire Phidias. Son successeur pourrait être une célébration de toutes les victoires contre les Perses (Marathon, Artémision, Salamine, Platées, le cap Mycale et l'Eurymédon). Les « Ergastines » (« tisseuses »), frise est, côté nord (Musée du Louvre). La frise du Parthénon mesure à peu près 160 mètres[N 1] de long[13],[14],[15],[16]. Et enfin, l'artiste ayant réalisé le dessin préparatoire du sud était peut-être moins doué que celui du nord. L'identification de chacun des héros est encore plus difficile, pour deux raisons : l'état de conservation de la frise et le fait que ces héros aient été très peu représentés ailleurs. Le chantier fut confié à Ictinos, Callicratès et Phidias. Ainsi, deux grandes salles purent être créées : l'une, à l'est, pour accueillir la statue, d'une douzaine de mètres de haut ; l'autre, à l'ouest, pour abriter le trésor de la ligue de Délos[1],[7].

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