(non officiellement reconnu)[29], tandis que le second championnat (officiel), la Prima Categoria (appelé aussi la Coppa Romolo Buni[30]), se tient également la même année[29]. La Juventus a remporté la version australienne de l'International Champions Cup en 2016. La Juventus est également constituée de joueurs d'autres pays ayant remporté la Coupe du monde. Le club détenait jusqu'en 2015[note 34] le record du nombre de Coupe UEFA remportés (3)[12]. Durant plusieurs années, l'après-Alfred Dick est dur à digérer pour la Juve (malgré un maigre trophée amical, la Coppa Luserna San Giovanni en 1907), diminuée financièrement et amputée de certains de ses cadres, partis rejoindre le nouveau club de leur ancien président au FCB Torino (comme les titulaires Diment, Bollinger, Mazzia ou encore Squair). La saison 2016-2017 est marquée par un changement de système avec notamment le passage de Mario Mandžukić en ailier. Actuellement, les parts des actions de la Juventus sont distribuées à 60 % pour Exor N.V. (ou IFI -G.Agnelli A)[199], le holding de la famille Agnelli (une compagnie du Groupe Giovanni Agnelli & C.S.a.p.a)[200],[201], à 7,5 % à une compagnie étrangère d'investissement libyenne[202], et à 32,5 % à d'autres actionnaires[202]. Le 19 octobre 1940, l'ancien joueur bianconero et désormais entraîneur du club Umberto Caligaris décède subitement à l'âge de 39 ans lors d'un match de vétérants[52] (il est le second entraîneur de la Juve à mourir en cours de saison après Jenő Károly). "Il est coupable sur les trois buts de la Viola", ajoutait le quotidien sans aucune pitié. Aussi quatre jours après son succès continental et l'affirmation internationale des clubs italiens en Europe[101], les juventini remportent un scudetto spectaculaire et mémorable (qualifié par la presse d'enthousiasmant et d'inoubliable[102]) avec 51 points (un record pour la Serie A à 16 clubs), soit un de plus que leur rivaux du Torino. Malgré de bons résultats en première partie de championnat, la Juventus reste fébrile sur la scène européenne et quitte prématurément la Ligue Europa au stade de la phase de groupe, éliminée par Manchester City et les Polonais du Lech Poznań, deuxième. La Juve est un club soutenu dans tout le pays, où des supporters se joignent aux Turinois lors des déplacements du club à l'extérieur. Le maillot extérieur de la Juventus furent tout d'abord blancs lors de la seconde moitié du XXe siècle (ainsi qu'en 1998-99 et 2002-03), puis noirs au début des années soixante (ainsi qu'en 1990-91, 2001-02, 2002-03, 2006-07 et 2012-13), ou encore bleu ou parfois jaunes et bleus (couleurs de la ville de Turin), ces dernières couleurs accompagnant les grandes victoires européennes (de la fin des années soixante-dix aux quatre-vingt-dix). », — Fédération internationale de football association[121]. C'est après la guerre que l'on voit pour la première fois l'apparition de joueurs du club appelés en sélection avec l'équipe nationale d'Italie[36], comme notamment Umberto Caligaris, Antonio Bruna ou les gardiens de but Giovanni Giacone et Gianpiero Combi, qui deviendra un héros du club. Personne n'imagine la suite des évènements. C'est cette même année que l'international français Michel Platini rejoint le club et finira trois fois de suite Ballon d'or (un record) en 1983, 1984 et 1985 (record également pour le club avec quatre Ballons d'or de suite entre 1982 et 1985). En 2000, les numéros redeviennent noirs sur fond blanc avec l'équipementier Lotto, avant que Nike n'arrive en 2003-04, y introduisant les numéros jaunes. Cette saison (au cours de laquelle pour la 8e année consécutive finit au moins un joueur de la Juve au classement du Ballon d'or), la dernière d'Omar Sívori (qui à la suite de trop nombreux changements et concessions sur le terrain ainsi qu'à l'entraînement, quitte le club à cause de ses nombreuses mésententes avec Herrera, habitué lui aux conflits avec ses joueurs car peu apprécié de ces derniers[85]), voit ensuite les bianconeri pour la première fois être finalistes de la Coupe des villes de foires (ancêtre de la C3), première finale continentale d'une compétition majeure. En effet, à la suite des conséquences de la guerre dans laquelle l'Italie fasciste était impliquée, la ville de Turin est fortement bombardée par les Alliés durant l'hiver 1942 (la ville étant devenue une cible à cause de sa production industrielle, comme la Fiat, qui produisait des automobiles, chars et avions pour l'effort de guerre de l'Axe). Le mot « dame », quant à lui, vient du fait de la grande affection que portaient les fans envers leur club dès les années 1920. Dans ce nouveau siège, l'entrepreneur turinois et ex-joueur bianconero Piero Dusio, alors président de l'association, entreprit d'améliorer la gestion interne de la société, en impulsant la construction de terrains appropriés pour le développement des activités sportives de l'O.S.A. Gianluigi Buffon utilisa de nombreux maillots différents (rose en 2003-04, bleu en 2004-05, rouge à bande tricolore verticale en 2005-06, ou noir en 2006-07). « Qu'a fait hier la Juve? La seconde étoile est ajoutée en 1982-83. Cet épisode accentua une haine déjà présente que se vouent les supporters des deux équipes, ceux de l'Inter considérant la Juve comme un club de tricheurs (à cause de l'épisode du procès du Calciopoli, appelé par certains fans de la Vieille Dame le Farsopoli[302],[303],[304]), tandis que les fans juventini qualifient l'Inter comme un club de voleur, car étrangement blanchit de tout soupçons lors de l'affaire[305], et considérant leurs récents titre comme une imposture, ayant eu besoin des problèmes des uns (en partie la descente en Serie B de la Juventus) pour enfin pouvoir s'imposer en championnat. Durant la saison 2013-2014, elle réalise un parcours décevant en Ligue des Champions, marqué par la défaite face au Galatasaray. Bonucci marque, égalise, exulte au visage de ses anciens tifosi et n'hésite pas une seconde à faire sa célébration "lavez-vous la bouche". « À la Juve s'acquiert une habitude mentale de sacrifice qu'il n'y a nulle part ailleurs. Lors de la saison 1913, l'effectif au bord du gouffre, évite même de peu la relégation[note 13], saison lors de laquelle arrivent les frères Boglietti (Ernesto I et Romolo II), premiers joueurs non européens du club (argentins mais italiens d'origine). Elle remporte le championnat avec 4 points d'avance sur le Milan AC et avec la meilleure défense (20 buts encaissés), réussissant ainsi un retour au sommet après les deux années consécutives à la septième place. La Vieille Dame remporte à nouveau le championnat et la coupe pour la troisième année consécutive et parvient même jusqu'en finale de Ligue des Champions en ayant battu le FC Porto, Barcelone et Monaco. Gino Olivetti (au club entre 1920 et 1923) fut le dernier président bianconero de l'avant-Agnelli. J’ai reçu avec un grand plaisir son amour pour la Juve, c’est réciproque. Nous devons nous efforcer de bien faire, mais en nous rappelant qu'une chose bien faite peut toujours être mieux faite. — Extrait du discours d'Edoardo Agnelli au moment d'être élu président de la Juventus. Puppo avait pourtant mis en place une nouvelle approche tactique en renouvelant et rajeunissant l'effectif[note 26], son équipe se faisant alors surnommée la Juve dei puppanti[62],[63]. Il y eut également de nombreuses chansons non officielles écrites en l'hommage du club, comme notamment Il cielo è bianconero, Vecchia Signora, Juve facci sognare ou encore Magica Juve, dont certaines furent écrites par Francesco De Felice[224]. Ce sont ces étrangers, principalement des Britanniques, ainsi que quelques Italiens qui les fréquentent[20] qui fondent les premiers clubs de football de la ville (comme le Football & Cricket Club Torino, le Nobili Torino ou l'Internazionale Torino notamment). Cette rivalité existe depuis la création du Torino FC en 1906, l'importance de ce derby étant accentuée par le fait que les deux clubs sont directement liés de par leur histoire. Dans une nouvelle période de gloire, les turinois, après deux victoires de suite en Coupe de l'Amitié, et cette fois ci entraînés par Renato Cesarini (ancien grand joueur juventino), entament cette saison 1959-1960 avec succès. ». Plusieurs joueurs de la Juventus (officiellement 6 mais officieusement 7 si l'on compte Fabio Cannavaro en 2006[note 47]) ont obtenu le Ballon d'or lorsqu'ils évoluaient au club. À partir de 1897, et ce incluant les frères Canfari[note 37] comme premiers présidents du club, pas moins de 29 présidents se succèdent à la tête du club, dont certains également en qualité de propriétaires. À noter que plusieurs joueurs ont passé la totalité de leur carrière (ou presque) de footballeur au sein de l'effectif turinois, comme Carlo Bigatto[143] (entre 1913 et 1931), Gianpiero Combi[144] (entre 1921 et 1934), Carlo Parola[145] (entre 1939 et 1954)[note 42], Giampiero Boniperti[146] (entre 1946 et 1961), Giuseppe Furino[147] (entre 1969 et 1984)[note 43], Roberto Bettega[148] (entre 1970 et 1983)[note 44], ainsi que Gaetano Scirea[149] (entre 1974 et 1988)[note 45]. Deuxième plus ancien club dans le pays après le Genoa Cricket and Football Club, il a été fondé 1er novembre 1897, sous le nom de Sport Club Juventus, par un groupe de jeunes étudiants turinois[4] en tant que club omnisports. La Juve évolue donc désormais dans une nouvelle enceinte, au Stadio Motovelodromo Umberto I depuis 1904 (et ce jusqu'en 1906), et c'est précisément lors de la saison 1905 que les bianconeri (blancs et noirs) remportent leur premier Scudetto (titre de champion d'Italie) de Prima Categoria (première division de l'époque)[21], après seulement huit ans d'existence, tandis que sa réserve (Juventus II) remporte de son côté la Seconda Categoria (deuxième division de l'époque). ». Il faut attendre l'arrivée des premiers oriundi[140] au club (fin des années 1920 et début des années 1930) comme Raimundo Orsi (au club de 1928 à 1935), Renato Cesarini (au club de 1929 à 1935) ou encore Luis Monti (au club de 1931 à 1939), pour voir enfin des joueurs étrangers (bien que tous d'origine italienne) marquer véritablement l'histoire du club. L'échec n'en sera que plus gros. Sous Sarri et désormais Pirlo, il n'est que le cousin lointain du joueur solide et efficace admiré par le passé. Luciano Moggi démissionnera de son poste de directeur général et sera mis en examen. Le club est aussi un des membres fondateurs de l'ECA - Association Européenne des Clubs, organisation internationale construite sur les cendres du G14 (auquel le club avait été déjà un membre fondateur) et composé des principaux grands clubs européens réunis dans un consortium, afin d'obtenir une tutelle commune des droits sportifs, juridiques et de la télévision devant la FIFA[204]. Il fit construire un nouveau stade et aida financièrement cette nouvelle et ambitieuse Juve à remporter son deuxième Scudetto seulement 2 ans après son rachat lors de la saison 1926, en écrasant ses adversaires (20 victoires pour 5 nuls et 2 défaites) sans perdre à domicile, et avec la meilleure attaque (84 buts inscrits, surtout grâce à sa paire offensive Ferenc Hirzer[note 16]– Pietro Pastore) et meilleure défense du tournoi (18 buts encaissés, et les buts bianconeri restèrent même inviolés durant 934 minutes[44], record du football italien pour l'époque). Les deux championnats italiens fédéraux de la FIF ont été remportés par la Juventus mais ne sont pas reconnus par la. Jusqu'en 2007, Le club disposait du plus grand nombre de Ballons d'or (8), avant d'être égalé par l'AC Milan puis dépassé par le FC Barcelone en 2013 et le Real Madrid en 2014: À noter également que 6 joueurs ont également fini à la 2e place du classement (Dino Zoff en 1973, Salvatore Schillaci en 1990, Roberto Baggio en 1994, Zinédine Zidane en 2000, Gianluigi Buffon en 2006 et Cristiano Ronaldo en 2018) et 3 à la 3e place (John Charles en 1959, Zbigniew Boniek en 1982 et Zinédine Zidane en 1997).