Se povres hom sorpris te proie, Lamac, Lamec, Bachalyos, A vous, Dame, et merci crier Et qui me fet lessier si monde Thomas ! Cette histoire faustienne avant l’heure apparaît d’abord en Grèce au Ve ou VIe siècle. Rent la chartre que du clerc as, Va à l’évesque et plus n’atent ; Flors d’aiglentier et lis et rose je que vous fais ? C'est une occasion de relire cette œuvre et de revoir quelques-uns des problèmes qu'elle pose. Et toute ouvraingne charitableLessier me fist. DE RUTEBEUF. Et bien estoit droiz et resons. mod. Ele sera arse en la flameD’enfer le noir : « Que Théophiles ot à l’évesque rancune, Demain vendra se tu l’atans. 2, pp. Tu me tenis jà par ton fil,Roïne bele ! « Il fu désespérez quant l’en li fist l’outrage ; Que tu feroies grant folie Por ce les vueil avoir bien dites. Si me cuida chacier pain querre. Et par sa tençon qui ne fine Ahi ! Trop aime avoir qui si l’achate ; N’i aura guères de travail,C’est près de ci. Chetis (fr. C'est une occasion de relire cette œuvre et de revoir quelques-uns des problèmes qu'elle pose. Requiers-m’en tu ? The text chosen for this lesson is taken from Le miracle de Théophile (540-580; 585), written by Rutebeuf during the second half of the 13th century. Ne li ferions point d’aïe.De ci m’en vois : Quar tu as fet trop vilains cas. Sire, oiez-moi ! Jamès jor ne le servirai :Je li ennui. Œuvres complètes de Rutebeuf, texte établi, traduit, annoté et présenté avec variantes par Michel Zink, M. ZINK, 1990 : Paris, Garnier, vol. Toz ses sainz et toutes ses saintes ? Ahi! Lagozatha, Cabyolas, Hé, laz ! Ce sont leurs noms. Mult en estes mas et penssis. Il est mult fiers ! Or est bien ma viele frète, Par qoi je péusse r’avoir Séelé fu quanqu’il requist :Mult me greva Ahi terre, quar oevre, si me va engloutant ! Cabahagi, Sabalyos,Baryolas, D’estre en obscure trace :Encor m’i cuident traireLi serf de pute estrace ;Dame, jà toi ne placeQu’il facent le contraire !En vilté, en ordure,En vie trop obscureAi esté lonc termine,Roïne nete et pure,Quar me pren en ta cureEt si me médecine.Par ta vertu devine,Qu’adès est enterine,Fai dedenz mon cuer luireLa clarté pure et fine,Et les iex m’enlumineQue ne m’en voi conduire.Li proières qui proieM’a jà mis en sa proie :Pris serai et préez ;Trop asprement m’asproie.Dame, ton chier Filz proieQue soie despréez ;Dame, car leur véezQui mes mesfez véezQue n’avoie à leur voie.Vous qui lasus séez,M’âme leur dévéezQue nus d’aus ne la voie. por sa haïne C’est ce qui me fet esbahir,Salatin, biaus très douz amis : Et je te refaz .i. Envers le maufé enragié.Ne sai que fère ! Si vous doit bien estre desclose. On ne sait comment elles ont été accueillies et recueillies. J'ai parcouru mes listes à lire, oui, il y a plusieurs, et j'ai trouvé « le Miracle de Théophile » de Rutebeuf. Or suis-je venu trop matin ?As-tu riens fet ? Et lor mesons r’est si obscure vous n’estes pas bien sages : Diex, rois de gloire, Tant vous ai eü en memoire Tout ai doné et despendu 4 Et tout ai aus povres tendu : De cest païs, ce sez-tu bien : De tel gaaing, com nous savons ; Tout ton plesir ferai briefment. Je vous aim tant et tant vous pris ! — Je sui un clers. Riches serai se povres sui : Auteur du texte Éditeur : É. « C’onques ne poi avoir desor lui seignorie. Quoi que j’aie fet or sui ici.Par tenz sauroiz Noz richèces et nostre bien. Ors sui, et ordoiez doit aler en ordure ; Et je l’i mis, si fis péchié. Rutebeuf’s dislike of the friars also is apparent in his ribald adventure tales (contes). Or n’ai-je remanance ne en ciel ne en terre. Quar preudom estes et senez, Uns crestiens s’est sor moi mis Et mult en estes entrepris ; Me metent grant duel en la pance ; Délivré l’a tout à bandonLa Dieu ancele ; Quar qui a apris la richèce, Diex, rois de gloire, Tant vous ai éu en memoire, Tout ai doné et despendu, Et tout ai aus povres tendu, Ne m'est remez vaillant un sac. Malement me sent engagié Je li ai promis .iiij. S’es or venuz en ceste terre Ci avoit dures faoisons Par Dieu ! S’aucuns envers toi s’umélie, Cil qui fet bien si me tormente. Mès por ce qu’en li n’a félonie n’amer, Je t’aiderai outre reson. N’auras pior voisin de moi. Lai les biens et si fai les maus : Cil Diex que tu croiz et aeures Mieudre assez c’onques mès ne dis. Va-t’en, que il t’atendent ; passe. L’âme en est et honteuse et mate. Encor vous plaindrez bien à tens, Or dira l’en que je rasote : Les allusions aux événements et aux institutions du xiiies. Et le combattre et le riber ; Ne pris riens Dieu ne sa manace. SUR LE MIRACLE DE THÉOPHILE DE RUTEBEUF Mme Grace Frank a donné en 1949, dans la collection des Classiques français du moyen âge , une deuxième édition, revue, du Miracle de Théophile écrit par Rutebeuf. chétis ! Je ne sui pas chéus par voie. In Le Mariage de Rutebeuf ("The Marriage of Rutebeuf") he writes that on 2 January 1261 he married a woman old and ugly, with neither dowry nor amiability. N’i a nule gent amiable, En autre lieu les covient trère, Certes, Rutebeuf a aussi, sur commande, mis sa poésie au service des grandes polémiques et des grandes causes de son temps (la crise de l’Université, les croisades, la piété). Théophile, foi que vous doi, Ainsi, en plus des prix bas aperçus dans notre rayon , le montant votre achat Le Miracle De Theophile Rutebeuf vous est remboursé à hauteur de 5% minimum en Rakuten Point. Disons : Te Deum laudamus ! Je sai or bien que mult vous griève Si ferez et sens et savoir. Ma chartre en ot de quanqu’il dist ; Biaus sire, de ce que j’avoie Arsenal 3123 France, Paris, Bibliothèque Nationale de France, Arsenal, 3123. Et charitez et amistiez, Quar maintes genz m’en ont sorpris Nulle autre trace de cet écrivain, dont l'identité se cache sous un plais… Sa painne pert qui ainsi same,Ce voi-je bien. Se je li cri merci nus ne m’en doit blasmer. M’ont geté en tel leu dont ne me puis r’avoir. %PDF-1.5
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Se je n’envoi ma robe au pain ! La copie de l’Arsenal met ici en note : « Démons. Le miracle de Théophile : miracle du XIIIe siècle / Rutebeuf ; édité par par Garce Frank Auteur : Rutebeuf (1230?-1285?). He wrote one of the earliest extant miracle plays in French, Le Miracle de Théophile (“The Miracle of Theophile”), on the traditional theme of a priest who sells his … Full text of "Le miracle de Théophile de Rutebeuf, revu sur les manuscrits, traduit et accompagné de notes par Axel Henri Klint" See other formats Google This is a digital copy of a book that was preserved for generations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project to make the world's books discoverable online. Quant vous m’aviiez forjugié. — Et vous qui estes ? Fussiez-vous évesques éus Délivré l’a de tel querele : Le texte In French literature: Religious drama. Déable i puissent part avoir ! 1365 0 obj
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Biaus amis, penssez de bien fère. C’on ne puet à lui avenir. Je m’en vois ; Diex ne m’i puet nuireNe riens aidier, Et saint Jehan, et saint Thomas,Et Nostre-Dame, Il n’est chose que je n’en face. Vostre baillie : or la prenez, Vez-vous céenz vostre repère, « Ne li lessa l’évesque seignorie nesune. (plus précisément des années 1248 à 1277) indiquent que ces pièces étaient destinées à influencer l'opinion des hommes. Théophile, où entendez-vous ? Les cinq occurences de l'œuvre (v. 34, 108, 384, 392, 542) sont dans les propos de Théophile qui se qualifie ainsi de "malheureux" ou de "pauvre" (v. 34, 384, . C’on m’apeloit seignor et mestre Or disoient assez souvant Or est tornée ta rouele, Je te faz bien suer ta pel. « Et lors me fist hommage, si r’ot sa seignorie. Que te ferai si grant seignor Hé, las ! Champion (Paris) Date d'édition : 1925 Contributeur : Frank, Grace (1886-1978). Ordement ai ouvré, ce set cil qui or dure es-tu en serre ? Le Miracle de Théophile. Je n’oserai nului véoir : ahi! » Ce qu’il y a de sûr, c’est que c’est là une formule d’invocation ; mais en quelle langue ? Hé, Diex ! Se pauvres demande à ta porte, Ha, las ! La qui bonté est pure et clère. 1352 0 obj
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Sanz compaignie et sanz cheval ; « Ains que je me vousisse de lui point entremettre J’ai toz jors éu à lui guerre, Quant l’en en la meson Dieu entre Rutebeuf n’a pas inventé l’histoire du clerc Théophile qui, pour recouvrer dignités et fonctions, rendit hommage au diable et que la Vierge sauva de la damnation. Pierres, veus-tu oïr novèle ? Ne de si diverse manière Bien m’a dit li évesque : « Eschac, » S’en sui plus dolenz, Salatin, oil ; qu’en a-il à fère ? Mès que je r’aie mon domage, Las ! « Fet Sathan à savoir que jà torna fortune. Quar tu n’es pas mes anemis ;Os-tu, Sathanz ? Sire Diex ! C’on ne te vit onques greignor. [9] chétif). Reading and Textual Analysis. « A tos cels qui verront ceste lettre commune Richèce, mar te vi : j’en aurai dolors maintes. Que fera ma chétive d’âme ? Or soiez vers moi plus cortois ; Jamès ne finirai de brère, Vous ferai vostre honor r’avoir. Por son boivre et por son mengier ; C’onques jor ne le poi conquerre. Mult i a dolor et destrèce Qui de Dieu et du monde est huez et haïs Encor porrai nuire et aidier. Et il me fist de lui offrandeSanz demorance, endstream
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« Se rendre li pooit s’onor et son domage. que porrai devenir[5] ? 22-66. Qu’il n’est pas droiz que tu me failles Que il vous rendist vostre honor, Où il n’a solaz ne déport ;A moi entent : Tout sera vostre et tout ert mien. Bagahi[4], Laca, Bachahé, Ne sai se Diex les pestera. Qui vostre honor vous renderoit ; « Ne que je le féisse en dignité remettre. Chantons tuit por ceste novele.Or levez sus ; Grant aléure ; - Théophile, beau doux ami, puisque tu t'es mis en mes mains, je te dirai ce que tu feras : jamais pauvre homme n'aimeras ; si un pauvre homme gêné te … Tu l’as trop trové à amer,Qu’il t’a failli ; sac. Et qui toz jors durra : s’en aurai la mort dure.
Thomas ! Venez avant, passez grant pas ; Hom à celui qui ce feroit Quant il m’estuet à ce venir.Que ferai, las ? Por ce que lor lettres n’en pris : Le Miracle de Théophile (Le Miracle de Theophilus), Septembre 1263, ... mais comme celle d'un acteurcabaret déclamant son texte en ajoutant peut-être un ton et une des expressions faciales particulières, ... Rutebeuf, Le miracle de Theophilus, Alfonso … Ainçois sont mal qu’il sont déable,C’est lor nature ; A miracle play of his, Le Miracle de Théophile, is one of … Tout ai doné et despendu, Laz chétis ! Et bien batre à la retornée, J’aim miex assez que l’en me pende. Read More 'LE MIRACLE DE THEOPHILE" DE RUTEBEUF : ETUDE DE VOCABULAIRE. Ma char charpenteront li félon charpentier. Le fist ; or vous reveut paier, Lamac, Cahi, Achabahé,Karrelyos, Si r’aurez jà vostre provande, Je n’os Dieu ne ses saintes ne ses sainz réclamer. Par poi li cuers ne me creva. Œuvres complètes de Rutebeuf (texte original et traduction française), tome 1 et tome 2 Publication en ligne sur le site de la BNF du texte original et de la traduction française par Michel Zink (sans les annotations et la présentation) de son édition des œuvres de Rutebeuf de … Que volentiers ne la féisse, Jamès povre homme n’ameras : Vez ci que je vous faz hommage, Ot fet à m’âme geter fauteDont mors estoie. Certes, biaus chers sire, à mon vuel Et m’a rendu maté en l’angle : Mès il s’est en si haut leu mis Me menjue le cuer el ventre. resplendissant jame,Tendre et piteuse fame,Quar entent ma proière,Que mon vil cors et m’âmeDe pardurable flameRapelaisses[12] arrière.Roïne débonaire,Les iex du cuer m’esclaireEt l’obscurté m’esface,Si qu’à toi puisse plaireEt ta volenté faire,Car m’en done la grace ;Trop ai éu espace. Veus-tu oïr .i. tu seras séneschaus : Si com je cuit et com je pens. Contient : La vie Ste Elisabel, Du secrestain et de la fame au chevalier, Le miracle de Théophile, La voye de Paradis, Du Pharisian, La vie de saint Marie l'Egiptiane par Rutebeuf Écriture du XVIIIe siècle. Sathan, plus de .vii. Quar en françois ne en latin Bien me doi li cors dessenir LE DIABLE. Sanz avoir m’a lessié tout sangle. Direction le Moyen- Âge avec une pièce de théâtre, Le Miracle de Théophile de l'auteur Rutebeuf ! Je ne m’en puis pas à Dieu prendre, Salatin frère, or est ensis : Por le grant Dé ! Que vous m’aidiez à cest besoing. — Théophile, biau sire chiers, que j’ai fet hommage au déable mains jointes. De ce sera mès la riote. Mme Grace Frank a donné en 1949, dans la collection des Classiques français du moyen âge, une deuxième édition, revue, du Miracle de Théophile écrit par Rutebeuf. pou vous demande : Éditeur scientifique Type : monographie imprimée Langue : français ancien Format : Ame doit l’en amer ; m’âme n’ert pas amée : Marie, la virge pucele, Jà li rendi-je sa provande h�bbd```b``n ��`�D��ŷ�H&0Y�L�`�
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S’à lui servir demoriiez, Se tu veus ta besoingne amer. Samahac et Famyolas,Harrahya. Rutebeuf était un jongleur dont on ne sait pratiquement rien de la vie ! RUTEBEUF Le miracle de Théophile THÉOPHILES. Mult aura bien de lui merci Un fin exemple de la poésie lyrique du … Biaus sire, vous dites que sages ; Et je li referai la moe. Vous soliiez si joiant estre ! Tu as bien dit ce qu’il i a. Çà en arrière à moi éu ;Saches de voir, 1333 0 obj
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Par tel qu’à m’onor revenisse : Qui m’a mis à si grant escil. Or te tien à ce que tu as, et .x. Je n’ai cure de ta favèle ; J’en ai trop bone volenté : Alors Théophile baille les lettres au diable, et le diable lui commande de se comporter de la façon suivante. Or ai Dieu renoié, ne puet estre téu ; Mult a esté de grant renonEn ceste terre. Que c’est li mieudres que je voie, Maufez, se li rendrai de m’âme le tréu. Depuis au moins Le Jeu d’Adam, le texte dramatique en langue romane agence des formes poétiques diverses et si possible originales.Au Miracle de Théophile de Rutebeuf, avec la forme (très familière à l’auteur) du « tercet coué » se combinent entre autres le quatrain monorime d’alexandrins et, de façon tout à fait singulière, le douzain d’Hélinand – en vers courts. Si me cuide chacier pain querre. Aumosne fère et Dieu proier, Que maufé ont loié et pris.Or vieng proier Qu’en avez-vous entalenté ? Que l’en m’i monsterroit au doi. Qu’es-ce ? Ne finai oncques de proier modifier - modifier le code - modifier Wikidata Le Miracle de Théophile est une pièce de théâtre écrite au XIII e siècle par Rutebeuf , inspiré du recueil narratif des Miracles de Notre Dame , du clerc Gautier de Coincy . Il ne vaut rien qui l’en ne doute : Or vous vieng proier et requerre Et si devenissiez mains jointes Vez-ci vostre ostel et le mien : Or m’a bien Diex servi de guile.Ici vient ThéophilesA Salatin, qui parloitAu déable quant il voloit. Toute cette pièce se retrouve, détachée, dans le Ms. 7633, sous le titre, Ces vers se retrouvent dans le Ms. 7633, sous le titre, Dernière modification le 5 avril 2018, à 20:23, https://fr.wikisource.org/w/index.php?title=Rutebeuf_-_Œuvres_complètes,_1839/Ci_commence_Le_Miracle_de_Théophile&oldid=7296640, licence Creative Commons Attribution-partage dans les mêmes conditions. Maufez, com m’avez mors de mauvèse morsure ! Sainte roïne[11] bele,Glorieuse pucèle,Dame de grâce plainePar qui toz biens revèle,Qu’au besoing vous apèleDélivrez est de paine,Qu’à vous son cuer amaineOu pardurable raineAura joie novèle,Arousable fontaineEt delitable et saine,A ton Filz me rapèle.En vostre douz serviseFu jà m’entente mise,Mès trop tost fui temptezPar celui qui atiseLe mal et le bien brise.Sui trop fort enchantez ;Car me désenchantez,Que vostre volentezEst plaine de franchise,Ou de granz orfentez. que feras-tu de cest chétis dolent Qu’à ma baillie as-tu failli. Une douzaine de manuscrits nous ont conservé au total cinquante-six de ses poèmes. Tes mains, et si devien mes hon. Dont sui-je de tristoz[6] chaciez et envaïs ? La Discorde de l'Université et des Jacobins, 1254; Le miracle du sacristain et d'une dame accompli par Notre Dame [2] Œuvres complètes de Rutebeuf (texte établi, traduit, présenté par Michel Zink). Mes sires .i. Que tu baillas par non savoir :Je la vois querre. Ha, las ! Le Miracle de Théophile par Rutebeuf publicité Le Miracle de Théophile par Rutebeuf Jeudi le 18 septembre 2003 Dr. Linda M. Rouillard Qui est Rutebeuf? À cause d'une inspiration inopinée, j'ai décidé de lire quelque chose inédite et totalement différente. Rutebeuf - Le miracle de Théophile - La joie des poètes La chanson des ordres De povreté et de soufrète. Dès ier priai-je mon seignor il fu chanceliers ; Cette pièce est court. Je te ferai plus que le pasVenir, je cuit, M’onor, ma baillie et ma grâce, Por Dieu merci, Où il me fet l’oreille sorde, Et si vous rent mult bonement La Dame qui les siens avoie Puisque tu t’es en mes mains mis, Maus chans m’ont fet chanter li vin de mon chantier : Mult félonesse rente m’en rendront mi rentier, où est li lieus qui me puisse soufferre ? Va-t’en, is fors de ma chapèle. Dieu amer et chastement vivre, De qui l’âme sera en enfer forsemée. Sa vie justement ! Et tout ai aus povres tendu ; Ahi ! Ci aura trop hideus manoir,Ce n’est pas fable, Gardez que ne resanblez pas Quant l’en me r’a fet séneschal. Et plus grant seignor te feraC’onques ne fus. Bien m'a dit li evesque: «Eschac,» Et m'a rendu maté en l'angle; Sanz avoir m'a lessié tout sangle. Il semble que vous soiez yvres. Ci commence Le Miracle de Théophile Rutebeuf - Œuvres complètes , Texte établi par Achille Jubinal , Chez Édouard Pannier , 1839 , 2 ( p. 79 - 105 ). Bien sera m’âme devorée. Vers vous mespris je l’vous ament, Diex, rois de gloire, Qu’il ne m’est remez riens el monde. Désormès vendront .x. Je t’ai basti si bien ton plet Puisque j’en doi r’avoir ma grâce. Bone gent, si orrez la vieDe Théophiles SUR LE MIRACLE DE THÉOPHILE. Li chanoine de moi granz fables ; Si sai-je bien me sostenir : Sathan, Sathan ! Diex m’a grevé, je l’ greverai ; Mauvèsement as or sailli. En cele flambe perdurable Si seront désormès ensamble ; que porrai devenir ? CI COMMENCE LE MIRACLE DE THÉOPHILE [THEOPHILES] Ahi ! Vous a fet estre si dolent ? De qui l’âme en ira en enfer le boillant, Dame, je n’ose. Maugré vostres or le r’ai-gié : Et ma mesnie que fera ? Aix-en-Provence : Presses universitaires de Provence, 1979 (généré le 02 décembre 2020). Qui se voudra jà vers çà trère ? Soventes foiz nous en grevonsPor nostre afère. Honiz soit qui de lui se loe ! Ice puis-je bien por voir dire. Biaus sire, dès or en avant. Revenez demain au matin. Voire sire ! De toi aie lettres pendanz Or dit qu’il me fera r’avoir Lors ai le cuer si mort et fade Je la vous rande !… Rutebeuf’s Miracle de Théophile is an early version of the Faust theme, in which the Virgin Mary secures Théophile’s salvation. Il samble vous volez plaidier,Théophile ; lessiez me en pais. Va là aval sanz délaier ; Et plus honorez seriiez, Le diable dans le "Comment Theophilus vint à penitance" de Gautier de coinci et dans le "Miracle de Theophile" de Rutebeuf In : Le diable au Moyen Âge : Doctrine, problèmes moraux, représentations [en ligne]. ne sui pas pris : Bien dites et bien entendanz ; J’avoie fet mult grant folie J’éusse éue l’éveschié, « De l’anel de son doit séela ceste lettre ; Ha, laz ! 0
anz ai tenu[7] ton sentier ; C’on n’i verra jà soleil luire. Les vers sont excellents et le thématique représente très bien la littérature du moyen âge. « De son sanc les escrist, autre enque n’i fist metre, dolenz ! Maugrez qu’il en puissent avoir qu’avez-vous, Théophile ? Dame, aiez de moi merci !C’est li chétisThéophile, li entrepris Or n’est nule chose si fière Ne me traveilliez mès des mois,Va, Salatin, Et li maufez l’iront à leur piez défoulant ? Tout a en main et ciel et terres ;Je li claim cuite Le texte. Si me va Theophile querre : quel mautalent Li perdres m’est honte et domages. Théophile, biaus douz amis, Quant je tolue li avoie, Por ce si a plus riche don, Et serez ami com devant. que fera cist dolenz esbahis clerc avons Vostre baillie toute entière. Que ne gart l’eure qu’asproierMe viengne cil Thomas, Thomas ! Or joing Devant le pueple en sainte yglise, On lui doit de nombreuses pièces qu'on appelle des Dits. Sathan et li autre nerci ;Mès n’apiaut mie. Cette histoire faustienne avant l'heure apparaît d'abord en Grèce au Ve ou VIe siècle. M’a desvoié de male voieOù avoiez. Por commencier à mon clerc guerre,Mar le penssas. Celui que tant solez proier, Il vécut au XIIIème siècle, entre 1230 et 1285. Or escoutez que vous propose : Et ci aura bone reson : Quant en autrui dangier sui mis. Or est lasus en son solaz ; Jhésu le fil sainte Marie : C’onques jor ne péustes estre. Puisqu’il se veut à nous offerre,Viengne en cel val Diex ! Qu’en enfer fusse convoiezPar le déable, Et si feroies contre moi. — Qui est céenz ? Si ai laissié le basme, pris me sui au séu. Que loez-vous du clerc à fère Quant j’ai Dieu renoié por .i. Por eschiver ses anemis Ta chartre te ferai ravoir Or m’estuet-il morir de fain, Douçor, humilitez, pitiez, Si garde qu’aumosne n’enporte. Je lor serai fel et irous. » Ne la très douce dame, que chascuns doit amer. Jeûne fère, pénitance, Se li renderai sa baillie. De qoi j’ai mult esté destroiz : La Virge la me raporta,Qu’à Dieu est mère, Et des maufez d’enfer engigniez et trahis, petit d’avoir ! Thomas, Thomas ! et je sui ès laz Je n’os Dieu réclamer ne ses sainz ne ses saintes, Je te dirai que tu feras. N’os demander la Dame qu’ele ne soit dampnée. Soiez liez, fètes bele chière : Li vilain por moi aorer, Maryse HASSELMANN. Virge, pucèle débonère.Dame honorée, Le miracle de Théophile : miracle du XIIIe siècle / Rutebeuf ; édité par par Garce Frank -- 1925 -- livre Car ta demorée me nuit ;G’i ai béé. L’évesque m’en a fet bailli : Va-t’en ! Que bone gent n’en soit sorprisePar tel barate. Explication de texte, des vers 539 à la fin (663) Le Miracle de Théophile, écrit par Rutebeuf environ en 1260 relate la recherche spirituelle du personnage éponyme qui est un évêque pratiquant l'aumône que le diable parvient à destituer par la ruse en changeant son état d'esprit. — Et je sui prestres. De moi a pris la chartre et le brief recéu Oiez, por Dieu le filz Marie : Quant l’en chiet en autrui dangier « Je le guerroiai tant com mena sainte vie, Cette plaisanterie n’est-elle pas charmante ? « Et dist qu’il li feroit mult volentiers hommage Les richèces du monde que je voloie avoir M’aura Diex issi estrangiéDe sa meson ; Quant nostre évesques fu féus ; Arivez fusses à mal port C’on n’i puet trère ne lancier[2]. Et plus forment t’onorera, Ausi voir comme est ÉvangileEst ceste chose : Bien fusse mors de cors et d’âme : Quant il vous verra si rira, Là la convendra remanoir. Ce me repuet trop anoier ; G’i irai ; s’orrai qu’il dira. Or t’est-il chéu ambes as, Se Salatins tout ce m’acuiteQu’il m’a promis. Se je reni saint Nicholas, h�b```�V9Ad`f`�s|ddd��rh�Ш� �A;C$�ˍݙ�9�îi�
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Saches de voir qu’il te covient Bien me seront li dé changié La dernière modification de cette page a été faite le 5 avril 2018 à 20:23. Qui n’ont encore apercéueTel tricherie. Mès vous ne le vousistes estre. Il a composé avec Le Miracle de Théophile une des premières pièces de théâtre en français. Le Miracle de Théophile (The Miracle of Theophilus) is a thirteenth-century miracle play written in Langues d'oïl, circa 1261 by the trouvère Rutebeuf.. Le Livre de Poche, Classiques Garnier, collection "Lettres gothiques" (2005) Exemples. S’or m’osoie baillier à la douce baillie, Comme hom qui est de si grant pris Vostre sires ? Bien t’éust ore mal bailliSe ne t’aidaisse Ne que tu encontre moi aillesQuant je t’apel. Quant j’ai Dieu renoié et celui voil tenir De la chartre li fai présent,Et qu’il la lise Terre, comment me pués porter ne soustenir com j’ai esté plains de grant non savoir Si esbahiz ne fu mès homCom je sui, voir. Trop a male semence en semoisons[8] semée Com tu seras encor du plus.Ne t’esmaier : Qu’autre gent n’en soit decéue Volontiers, Dame, tans :Aten-le don, Trop i covient gros mos oïr. Torne l’oreille, va ta voie ; Volentiers, frère Salatin. Ne en ébrieu ne en latin. Lors me samble serpent et guivre Te gart, s’en ce propos demeures ! Li maufez en a lettres de mon anel empraintes. Se tu riens pooies savoir Sera mes cors rentezDevant la fort justice.Dame sainte Marie,Mon corage varie ;Ainsi que il te serve,Ou jamès n’ert tarieMa dolors ne garie,Ains sera m’âme serve ;Ci aura dure verveS’ainz que la mors n’énerve,En vous ne se marieM’âme qui vous enterve.Souffrez li cors déserve,L’âme ne soit périe.Dame de charité,Qui par humilitéPortas nostre salu,Qui toz nos a getéDe duel et de viltéEt d’enferne palu ;Dame, je te salu !Ton salu m’a valu(Je l’sai de vérité),Gar qu’avoec TentaluEn enfer le jaluNe praingne m’érité.En enfer ert offerteDont la porte est ouverteM’âme par mon outrage : Ci aura dure perteEt grant folie aperteSe là praing herbregage.Dame, or te faz hommage :Torne ton douz visage ;Por ma dure déserteEl non ton filz, le sageNe sousfrir que mi gageVoisent à tel poverte.Si com en la verrièreEntre et reva arriereLi solaus que n’entame,Ainsinc fus virge entièreQuant Diex, qui ès ciex ière,Fist de toi mère et dame.Ha ! Ne juger jà bien en ta vie, Met-li ta richèce à bandon.Ne m’os-tu pas ? Ou il face movoir ses guerres : Qu’il m’est avis que point n’en sente : Le problème est que le moyen âge constitue le point le plus bas de la littérature europénne. Cuident-il je n’i voie goute ? A seignor et à mestre qui toz maus fet venir ? Et quanques j’ai si sera vostre. De Dieu réclamer n’aies cure. C'est un poète du Moyen-Âge. — Ha ! Mult auroit fet bone jornée ; Créez-moi, lessiez vostre mestre. couvant Si ne t’en sai ne gré ne grâces. Rutebeuf - Oeuvres complètes, recueillies par Jubinal, tome II, 1839.djvu, Rutebeuf - Oeuvres complètes, recueillies par Jubinal, tome II, 1839.djvu/6, Cette pièce a été analysée d’une manière bien incomplète par Legrand d’Aussy (voyez tome II de ses. Théophile, je t’ai séu I - Sens du mot dans le texte. Paradis n’est pas miens quant j’ai au Seignor guerre. Or leras-tu le regiber, La char li feroie frémir ! Une raison supplémentaire, s'il en fallait une, de vous donner envie de commander votre article Le Miracle De Theophile Rutebeuf sur Rakuten. N’est riens c’on por avoir ne face ; « A Salatin s’en vint qui ot el cors la rage, En qui li filz Dieu se repose,Que ferai-gié ? Ne t’i covient pas Dieu proierNe réclamer : Or ne sai-je que fère doi ; Estoie et si forvoiez Jà nus n’en porra riens savoir :Je le ferai. Respon orgueil et félonie ; Et je m’en sui mult entremis, Tant vous ai éu en mémoire, Je ferai ce que fère doi ; Et je les ferai laborer. Maugrez en ait vostre visages. Théophiles, sont-ce manaces ? Ne je ne puis à lui plaidier. or te chiet mal, Oïl. 392, 542) et traite son âme de "pauvre" (v. 108), pour - reprendre la traduction de … Vilain qui va à offerande. Que Dieu, le père espéritable, Or tost liève sus, Pince-guerre ; Enfers ne me plest pas où je me voil offerre ; Irai-je me noier ou pendre ? Rutebeuf n'a pas inventé l'histoire du clerc Théophile qui, pour recouvrer dignités et fonctions, rendit hommage au diable et que la Vierge sauva de la damnation.