1) Description d'une existence étrangère au questionnement philosophique. — Il aura, je pense, besoin d'habitude pour voir les objets de la région supérieures D'abord cc seront les ombres qu'il distinguera le plus facilement, puis les images des hommes et des autres objets qui se reflètent dans les eaux' ensuite les objets eux-mêmes. — Si, certes. Le mythe de Prométhée : texte complet (Platon). Comment développer sa spiritualité ? L'allégorie de la caverne (La République LVII, Platon) traduction Alain BADIOU, ed. Saisissez votre email pour recevoir notre newsletter : L'instinct : définition philosophique. Ce document a été mis à jour le 25/04/2015 Created Date 1/12/2021 11:29:22 AM Ils n’ont jamais vu directement la lumière du jour, car seul un faible rayonnement pénètre jusqu’à eux. Suppose au contraire que doivent venir aux affaires publiques des hommes qui, dans leur dénuement, ont faim de biens qui ne soient qu’à eux, convaincus que le pouvoir est l’endroit voulu pour en arracher le bien comme un butin, cette possibilité disparaît ; car alors le pouvoir est devenu l’enjeu d’une lutte, et, comme une semblable guerre est congénitale et intestine, elle fait leur perte et celle du reste des citoyens. Dieu sait si elle est vraie. Voilà en tout cas comment se présente l’évidence de ce qui, à cet égard, est évident pour moi : dans la région du connaissable, tout au bout, la nature du Bien, qu’on a de la peine à voir, mais qui, une fois vue apparaît au raisonnement comme étant en définitive la cause universelle de toute rectitude et de toute beauté ; dans le visible, génératrice de la lumière et du souverain de la lumière, étant elle-même souveraine dans l’intelligible, dispensatrice de vérité et d’intelligence ; à quoi j’ajoutais qu’il faut l’avoir vue si l’on veut agir sagement, soit dans la vie privée, soit dans la vie publique. Ce qu’il y a, par-dessus tout, de certain, c’est que chacun d’eux ira au pouvoir avec l’idée qu’il cède à une nécessité, à l’inverse de ceux qui, à présent, ont le pouvoir dans chaque État. Commentaire de texte de 9 pages en littérature : Platon, L'allégorie de la caverne : analyse. Socrate : Et, à l’égard des objets portés le long du mur, leur cas n’est-il pas identique ? Imagine un et, non moins naturellement, si, en lui désignant chacun des objets qui passent le long de la crête du mur, on le forçait de répondre aux questions qu’on lui poserait sur ce qu’est chacun d’eux ? Socrate : Tu as, mon cher, oublié cette fois-ci qu’il n’importe pas à la loi de chercher à faire le bonheur d’une seule classe privilégiée de l’État, mais qu’elle travaille à ce qu’il se réalise dans l’État tout entier ; cela en établissant l’harmonie entre les citoyens tant par la persuasion que par la contrainte ; en faisant qu’ils se rendent les uns aux autres ces services par lesquels chaque classe de citoyens est capable de servir la communauté ; en formant elle-même de tels hommes dans l’État, n’ayant pas pour fin de permettre à chacun de se tourner du côté qu’il lui plaît, mais se donnant à elle-même pour fin de les employer, eux, à assurer la cohésion de l’État. et celui qui entreprendrait de les délier, de leur faire gravir la pente, ne crois-tu pas que, s’ils pouvaient de quelque manière le tenir en leurs mains et le mettre à mort, ils le mettraient à mort, en effet ? Socrate : Et maintenant, s’ils étaient à même de converser entre eux, ne croiras-tu pas qu’en nommant ce qu’ils voient ils penseraient nommer les réalités mêmes ? Corrigé Allégorie de la caverne, Platon, République, VII. et est-ce que, une fois venu au jour, les yeux tout remplis de son éclat, il ne serait pas incapable de voir même un seul de ces objets qu’à présent nous disons véritables ? L'univers n'a pas besoin de bcp de forces pour le tuer. Texte 1 : Platon, République, VII - « L’allégorie de la caverne » Explication de l'allégorie de la caverne de Platon : Il y a 3 étapes successives dans l'allégorie de la caverne : 1) Première étape : le monde de la caverne Socrate (qui est fondamentalement le seul à avoir un discours dans ce texte) demande à Glaucon Socrate : Il aurait donc, je crois, besoin d’accoutumance pour arriver à voir les choses d’en haut. Socrate : Quels autres hommes obligeras-tu donc à venir s’occuper de la garde de l’État, sinon ceux qui, ayant la plus parfaite intelligence des moyens par lesquels un État est le plus parfaitement gouverné, sont en possession de dignités différentes et d’un genre de vie qui vaut mieux que la vie politique ? — Maintenant, repris-je, représente-toi de la façon que voici l'état de notre nature relativement à l'instruction et à l'ignorance. Livre vi 508a fin et livre vii 514a 521b qui offre notamment lanalogie de la ligne et le lallégorie de la caverne. M. HEIDEGGER] "[Socrate s'adresse à Glaucon qui ponctue le récit de son étonnement et, peu à peu, de sa compréhension.]. L’attitude inverse est celle de Socrate, celle du maître ignorant : tout ce que je sais c’est que je ne sais rien. Glaucon : C’est exact ; je l’avais en effet oublié. Le récit de l’allégorie de la Caverne / Platon, La République Livre VII, traduction de Robert Baccou, Paris : Garnier-Flammarion, 1987, p. 273-276. Elle expose en termes imagés le… L’allégorie est en quelque sorte la mise en mouvement de la ligne droite divisée au livre VI. Et c’est justement ce qu’il développe au chapitre VII de son énorme bouquin La République, avec l’allégorie de la caverne. Une allégorie, c’est une image. L'ALLEGORIE DE LA CAVERNE. Encore convalescente, la professeure Esther Jones est de retour à la Sorbonne. -Cours de Philosophie - -.Format texte PDF d'après le cours en vidéo portant le même nom. allons, aie la même opinion sur la question encore que voici, et ne t’émerveille pas que ceux qui en sont venus à ce point ne consentent pas à prendre les intérêts des hommes pour objet de leur activité ! Interprétation de l’allégorie de la caverne (suite du texte). Quand parlerait un de ceux qui passent le long du petit mur, croiras-tu que ces paroles, ils pourront les juger émanant d’ailleurs que de l’ombre qui passe le long de la paroi ? Et pour les objets qui défilent, n'en est-il pas— de même ? Cliquez ici pour en savoir plus. Platon République, L.VII. Platon, La République, trad. Socrate : C’est comme ceci qu’il en est en effet, mon camarade. Texte 1 : Platon, République, VII - « L’allégorie de la caverne » Explication de l'allégorie de la caverne de Platon : Il y a 3 étapes successives dans l'allégorie de la caverne : 1) Première étape : le monde de la caverne — Figure-toi maintenant le long de ce petit mur des hommes portant des objets de toute sorte, qui dépassent le mur, et des statuettes d'hommes et d'animaux, en pierre, en bois, et en toute espèce de matière  ; naturellement, parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent. Remarque : une allégorie est un mode d’expression consistant à utiliser des images ou des récits pour incarner des idées abstraites. texte de Platon : allégorie de la caverne. — Il ne le pourra pas, répondit-il ; du moins dès l'abord. Lecture : L'allégorie de la caverne de Platon, traduction d'Alain Badiou (2012) - Philo Blog. Socrate : Alors, le long de ce petit mur, vois des hommes qui portent, dépassant le mur, toutes sortes d’objets fabriqués, des statues, ou encore des animaux en pierre, en bois, façonnés en toute sorte de matière ; de ceux qui le longent en les portant, il y en a, vraisemblablement, qui parlent, il y en a qui se taisent. de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans le Livre VII de La République. Le mythe de Prométhée (Platon) : explication. L'allégorie se divise en trois parties. J-C) Socrate : Maintenant représente toi de la façon que voici l’état de notre nature observa-t-il, s'ils sont forcés de rester la tête immobile durant toute leur vie ? Accueil | Cours | Programmes | Textes | Site académique |. Quant à la lumière, elle leur vient d’un feu qui brûle en arrière d’eux, vers le haut et loin. Pour quelques commentaires sur l'esprit dans lequel j'ai fait cette traduction, voir l'introduction aux extraits traduits de La République.. La vérité, Philosophie, ECS, 2014-2015, Lycée Kastler, corpus de texte 1 Platon, L’Allégorie de la caverne La République, Livre VII (vers 420-340 av. Dans ces conditions, l’une serait louée, certes, du bonheur de son état, de celui de son existence, tandis qu’on aurait pitié de l’autre ; et, si l’on avait envie de rire d’elle, il y aurait au rire de ce rieur moins de ridicule qu’à celui dont serait l’objet une âme qui vient d’en haut, qui arrive de la lumière. 1 Platon, La République, trad. [514a] Maintenant, repris -je, pour avoir une idée de la conduite de l’homme par rapport à la science et à l’ignorance, figure- toi la situation que je vais te décrire. La seconde partie du texte de l’allégorie de la caverne consiste en son interprétation. Glaucon : Comme toi, j’en suis bien persuadé : toute épreuve serait acceptée de lui plutôt que de vivre à la façon de là-bas ! — Et si, repris-je, on l'arrache de sa caverne par force, qu'on lui fasse gravir la montée rude et escarpée, et qu'on ne le lâche pas avant de l'avoir traîné jusqu' à la lumière du soleil, ne souffrira-t-il pas vivement, et ne se plaindra-t-il pas de ces violences ? L’allégorie de la caverne de Platon expose les conditions de la connaissance de la réalité.Socrate décrit dans La République des individus immobilisés dans une caverne et tournant le dos à l’entrée. De la caverne à la lumière et de la lumière à la caverne Socrate — Maintenant, mon cher Glaucon, il faut [517b] appliquer point par point cette image à ce que nous avons dit plus haut, comparer le monde visible au séjour de la prison, et la lumière du feu qui l'éclaire à la puissance du soleil. Le développement personnel : obstacle ou tremplin à la spiritualité ? Les choses sont-elles écrites à l'avance ? Le mythe de la caverne, Platon, République, VII. Ne penses-tu pas que, au souvenir du lieu qu’il habitait d’abord, au souvenir de la sagesse de là-bas et de ses anciens compagnons de prison, il se louerait lui-même du bonheur de ce changement et qu’il aurait pitié d’eux ? — Et si on le force à regarder la lumière elle-même, ses yeux n'en seront-ils pas blessés ? Vous pouvez également l'utiliser pour copier… Émile Chambry, Les Belles Lettres, 2002, 515a. Peux-tu croire en effet que des hommes dans leur situation, d’abord, aient eu d’eux-mêmes et les uns des autres aucune vision, hormis celle des ombres que le feu fait se projeter sur la paroi de la caverne qui leur fait face ? L’allégorie (ou le mythe) de la caverne, qui se trouve dans le livre VI de la République, est l’un des textes fondamentaux de la philosophie. L’allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans le Livre VII de la République. De ce fait, si on comprend bien l’allégorie de la caverne et ce qui y est dit de manière métaphorique, alors c’est presque toute la … Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière  ; ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés de sorte qu'ils ne peuvent bouger ni voir ailleurs que devant eux, la chaîne les empêchant de tourner la tête ; la lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin derrière eux ; entre le feu et les prisonniers passe une route élevée  : imagine que le long de cette route est construit un petit mur, pareil aux cloisons que les montreurs de marionnettes dressent devant eux, et au-dessus desquelles ils font voir leurs merveilles. Lecture : L'allégorie de la caverne de Platon, traduction d'Alain Badiou (2012) - Philo Blog. L'allégorie de la Caverne. Socrate : Après quoi, figure-toi, en comparaison avec une situation telle que celle-ci, la condition de notre propre nature sous le rapport de la culture ou de l’inculture. Dans une grotte se trouvent des hommes qualifiés de prisonniers, attachés par les jambes et la nuque, divertis par d’autres hommes qui agitent des objets fabriqués : peuvent-ils être semblables à nous ? Platon affirme n… — Assurément si, dit-il. Socrate : Quant à ces ombres de là-bas, s’il lui fallait recommencer à en connaître et à entrer, à leur sujet, en contestation avec les gens qui là-bas n’ont pas cessé d’être enchaînés, cela pendant que son regard est trouble et avant que sa vue y soit faite, si d’autre part on ne lui laissait, pour s’y accoutumer, qu’un temps tout à fait court, est-ce qu’il ne prêterait pas à rire ? Socrate : Donc, il doit y avoir de cela même, de cette conversion, art du procédé propre à détourner par la suite l’organe avec le plus d’aisance et d’efficacité ; art, non pas de réaliser la vue dans le regard, mais puisqu’il la possède, de lui procurer méthodiquement le résultat dont il s’agit, lorsqu’il n’est pas tourné comme il faut et qu’il ne regarde pas où il devrait. 1) Description d'une existence étrangère au questionnement philosophique. Ils prétendent, si je ne me trompe, que dans une âme au-dedans de laquelle n’est pas le savoir, eux, ils l’y déposent, comme si en des yeux aveugles ils déposaient la vision. y a-t-il, à ton avis, de quoi s’émerveiller si, en quittant ces divines contemplations pour en venir à celles qui sont humaines, il fait triste figure et s’il est visiblement ridicule, lorsque, avec sa vue encore trouble et avant qu’il se soit suffisamment accoutumé à l’obscurité présente, il est contraint, dans les tribunaux ou quelque part ailleurs, de disputer à propos des ombres de la Justice, ou bien à propos des figurines dont ce sont les ombres, c’est-à-dire d’entrer en contestation sur le point de savoir de quelle sorte peut bien être là-dessus la conception des gens qui jamais n’ont vu la Justice en elle-même ? Paru dans Mythes et allégories et Philosophie. n'en fuira-t-il pas la vue pour retourner aux choses qu' il peut regarder, et ne croira-t-il pas que ces dernières sont réellement plus distinctes que celles qu'on lui montre ? Texte 1 : Platon, République, VII - « L’allégorie de la caverne » Explication de l'allégorie de la caverne de Platon : Il y a 3 étapes successives dans l'allégorie de la caverne : 1) Première étape : le monde de la caverne Socrate (qui est fondamentalement le seul à avoir un discours dans ce texte) demande à … — Et comment ? — Après cela il en viendra à conclure au sujet du soleil, que c'est lui qui fait les saisons et les années, qui gouverne tout dans le monde visible, et qui, d'une certaine manière, est la cause de tout ce qu'il voyait avec ses compagnons dans la caverne. À remettre à la 9e semaine. Que crois-tu donc qu'il répondra si quelqu'un lui vient dire qu'il n'a vu jusqu'alors que de vains fantômes, mais qu'à présent, plus près de la réalité et tourné vers des objets plus réels, il voit plus juste ? La vérité est à l'opposé de … — Assurément. Glaucon : Par Zeus ! Voici donc le texte complet de l’allégorie de la caverne de Platon. Ne penses-tu pas qu' il sera embarrassé, et que les ombres qu'il voyait tout à l'heure lui paraîtront plus vraies que les objets qu'on lui montre maintenant ? Glaucon : Tu fais là une étrange description et tes prisonniers sont étranges ! A nous de chercher ensemble à comprendre ce que Platon a bien voulu nous dire. ceci aussi n’est-il pas vraisemblable et nécessaire en conséquence de ce qui s’est dit auparavant ? Socrate : Là-dessus, réfléchis donc, Glaucon, que nous ne serons nullement injustes envers les hommes qui chez nous seront devenus philosophes, mais que ce sera le langage de la justice que nous leur tiendrons en leur enjoignant de prendre en outre soin des autres citoyens, en qualité de gardiens. Comment aimer l'autre ? Et, de la sorte, ce sera une réalité d’État qui sera gouvernée pour nous comme pour vous, mais non pas un rêve d’État, comme à présent c’est le cas de la plupart, dont les gouvernants se disputent sur des ombres les uns contre les autres, et forment des factions pour la conquête du pouvoir comme s’il s’agissait d’un grand bien ! Dans une grotte se trouvent des hommes qualifiés de prisonniers, attachés par les jambes et la nuque, divertis par d’autres hommes qui agitent des objets fabriqués : peuvent-ils être semblables à nous ? Socrate : Il est très sûr, bien plutôt, que ce n’est pas en amants du pouvoir que les philosophes doivent venir à lui ; sinon, c’est la bataille entre amants rivaux ! Elle apprend qu’un de ses collègues, parti sur la piste d’un fragment de la croix du Christ, a disparu. — Et si la paroi du fond de la prison avait un écho, chaque fois que l'un des porteurs parlerait, croiraient-ils entendre autre chose que l'ombre qui passerait devant eux ? Socrate : Et si, en outre, il y avait dans la prison un écho provenant de la paroi qui leur fait face ? Platon nous demande d’imaginer l’éducation du futur gardien de la cité par la représentation d’un … Septembre 2019. Et si quelqu'un tente de les délier et de les conduire en haut, et qu'ils le puissent tenir en leurs mains et tuer, ne le tueront-ils pas ? Maryvonne Longeart Accueil | Cours | Programmes | Textes | Site académique. Après cela, Il pourra, affrontant la clarté des astres et de la lune, contempler plus facilement pendant la nuit les corps célestes et le ciel lui-même, que pendant le jour le soleil et sa lumière. Or, c’est cela qu’est, déclarons-nous, le Bien. La précarité c'est la pensée permanente de la certitude de la mort confrontation à la finitude de l'homme. TEXTE E Lecture à la maison. Allégorie de la caverne plus tragique: tous condamnés à la … Ce texte, extrait du début du livre VII de La République de Platon, est couramment appelé l’allégorie de la caverne. — Assurément, repris-je, de tels hommes n'attribueront de réalité qu'aux ombres des objets fabriqués. L’allégorie de la caverne est sans doute le texte le plus connu de toute la philosophie occidentale, qu’on redécouvre sans cesse. Socrate : Mais quoi ? — Je suis de ton avis, dit-il, il préférera tout souffrir plutôt que de vivre de cette façon-là. Une allégorie c’est-à-dire un système symbolique où à chaque élément concret on fait correspondre une signification abstraite. (…). Glaucon : C’est tout à fait incontestable ! L'allégorie de la caverne. Glaucon : Ah ! Quelle place occupe-t-il en nous ? Socrate : Voici maintenant quelque chose encore à quoi il te faut réfléchir : suppose un pareil homme redescendu dans la caverne, venant se rasseoir à son même siège, ne serait-ce pas d’obscurité qu’il aurait les yeux tout pleins, lui qui, sur-le-champ, arrive de la lumière ? 1 Les différentes parties du texte 1.1 Description des prisonniers et du monde de la caverne Si l’on admet que cela a lieu identiquement dans le cas aussi de l’âme, alors, quand on verra une âme se troubler et être impuissante à considérer quelque chose, on ne se mettra pas à rire sans réflexion, mais on examinera si c’est le défaut d’accoutumance qui l’obscurcit parce qu’elle vient d’une existence plus lumineuse ; ou bien si, allant d’une ignorance plus grande vers une plus grande luminosité, elle a été remplie d’éblouissement, par l’excès même de la clarté. [TRAD. Glaucon : Dans ces conditions, nous serons injustes envers eux et nous les ferons vivre d’une façon pire, alors qu’il leur est possible de vivre d’une façon meilleure ! Socrate : Mais quoi ? L’enseignement, notre relation face au savoir, à la connaissance, la recherche de la vérité… Tout ça, Platon adore. Socrate : Et maintenant, tandis que ce qu’on appelle les talents de l’âme a chance d’être, en général, assez voisin des talents corporels (car, pour commencer, ils n’y résident pas effectivement, mais plus tard ils s’y réalisent au moyen de l’habitude et de l’exercice), le talent de penser a vraisemblablement part à quelque chose qui est beaucoup plus divin que n’importe quoi, en tant qu’il est, d’un côté, ce qui jamais ne perd sa faculté, ce que, d’un autre côté, la conversion rend capable de nous servir et de nous être utile, ou, inversement, de ne servir à rien et d’être dommageables. Suppose, d’un côté, que tu doives découvrir, pour qui est appelé à exercer le pouvoir, une meilleure existence que d’être au pouvoir, la possibilité qu’il y ait un État bien gouverné s’offrira à toi ; car c’est seulement dans un tel État que le pouvoir sera aux mains de ceux qui sont les vrais riches, non pas riches d’or, mais de la richesse sans laquelle il n’y a pas de bonheur : une vie bonne et sage. livre VII : le mythe de la caverne. ou bien, qu’il éprouverait ce que dit Homère et préférerait très fort “vivre, valet de bœufs, en service chez un pauvre fermier” ; qu’il accepterait n’importe quelle épreuve plutôt que de juger comme on juge là-bas, plutôt que de vivre comme on vit là-bas ? Platon République, L.VII. Socrate : Dis-moi, se refuseront-ils, le crois-tu, à nous obéir, nos nourrissons, en entendant ce langage ? L’allégorie de la caverne est sans doute le texte le plus connu de toute la philosophie occidentale, qu’on redécouvre sans cesse. Quel est la signification de cette légende ? Victor Cousin (1833). ce n’est pas moi qui le croirai ! Or, il y a justice que ce qui pousse de soi-même et ne doit la subsistance à personne n’a point de goût non plus pour payer à qui que ce soit la rémunération de cette subsistance. Voici en effet quel langage nous leur tiendrons : “Dans les autres États, les hommes qui sont devenus philosophes sont justifiés à ne point prendre leur part des labeurs inhérents au gouvernement de ces États ; car c’est spontanément qu’ils y ont poussé, en dépit du régime politique de chacun de ces États. L’allégorie de la caverne de Platon (428 – 348 avant J-C) est un célèbre texte du Livre VII de La République. — Or donc, se souvenant de sa première demeure, de la sagesse que l'on y professe, et de ceux qui y furent ses compagnons de captivité, ne crois-tu pas qu'il se réjouira du changement et plaindra ces derniers ? Et lorsqu'il sera parvenu à la lumière, pourra-t-il, les yeux tout éblouis par son éclat, distinguer une seule des choses que maintenant nous appelons vraies ? J-C) Socrate : Maintenant représente toi de la façon que voici l’état de notre nature Dieu sait sans doute s’il y a chance qu’elle soit fondée ! Corrigé Allégorie de la caverne, Platon, République, VII. Définition de... Peut-on prévoir l'avenir ? La caverne imaginée par un élève de Terminale. Socrate : Or, ce que fait voir justement le présent langage, c’est qu’au dedans de son âme chacun possède la puissance du savoir, ainsi que l’organe au moyen duquel chacun acquiert l’instruction ; et que, pareil à un regard supposé incapable, autrement qu’avec le corps tout entier, d’évoluer de ce qui est obscur vers ce qui est lumineux, de même c’est avec l’âme tout entière que doit s’opérer, à partir de ce qui devient, la conversion de cet organe, jusqu’au moment où il sera enfin capable, dirigé vers le réel, de soutenir la contemplation de ce qu’il y a dans le réel de plus lumineux. L'allégorie de la caverne (livre VII) (le texte est disponible en cliquant sur le lien ci-dessus) La construction de la ligne est commandée par des rapports proportionnels entre eux : le rapport du sous-segment le plus petit au sous-segment le plus grand dans un des deux grands segments est égal au rapport du petit segment au grand segment. Le texte est un dialogue entre Socrate et Glaucon, philosophe et élève de ce dernier. livre VII : le mythe de la caverne. Socrate : Pour ce qui est des honneurs et des éloges que, je suppose, ils échangeaient jadis, de l’octroi de prérogatives à qui aurait la vue la plus fine pour saisir le passage des ombres contre la paroi, la meilleure mémoire de tout ce qui est habituel là-dedans quant aux antécédents, aux conséquents et aux concomitants, le plus de capacité pour tirer de ces observations des conjectures sur ce qui doit arriver, es-tu d’avis que cela ferait envie à cet homme, et qu’il serait jaloux de quiconque aura là-bas conquis honneurs et crédits auprès de ses compagnons ? — Et s'ils se décernaient alors entre eux honneurs et louanges, s'ils avaient des récompenses pour celui qui saisissait de l'oeil le plus vif le passage des ombres, qui se rappelait le mieux celles qui avaient coutume de venir les premières ou les dernières, ou de marcher ensemble, et qui par là était le plus habile à deviner leur apparition, penses-tu que notre homme fût jaloux de ces distinctions, et qu'il portât envie à ceux qui, parmi les prisonniers, sont honorés et puissants ? Figure-toi des hommes dans une demeure souterraine, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière. Socrate : C’est à nous qu’ils sont pareils ! En voici une que l'on appelle l'allégorie de la caverne. Comment l'interpréter... L'article n'a pas été envoyé - Vérifiez vos adresses e-mail ! L’œuvre porte sur la notion de justice, tant du point de vue de l’individu que du point de vue collectif et social.Platon et Socrate cherchent à trouver en quoi une société et un individu peuvent être justes et cherchent pour cela à remonter à l’Idée de Justice, grâce à la méthode dialectique (méthode d’élévation de l’âme). Ce cours est le 1er des 10 cours de Philosophie disponibles gratuitement sur netprof.fr. Représente-toi de la façon que voici l'état de notre nature relativement à l'instruction et à l'ignorance. Qu'est-ce que l'instinct ? Lallégorie de la caverne (et non pas le mythe de la caverne comme on trouve parfois dit ou écrit) est une allégorie exposée par Platon dans le Livre VII de La République1. L'ALLEGORIE DE LA CAVERNE. Socrate :Après quoi, figure-toi, en comparaison avec une situation telle que celle-ci, la condition de notre propre nature sous le rapport de la culture ou de l’inculture. — Beaucoup plus vraies, reconnut-il. Socrate : Supposons néanmoins qu’immédiatement dès l’enfance on ait taillé dans un semblable naturel, qu’on en ait élagué ces sortes de masses de plomb que constituent ses traits de parenté avec la génération, et qui, une fois qu’elles se sont greffées sur lui par l’action de la nourriture, avec les plaisirs, les raffinements inhérents à ce genre de choses, retournent du côté du bas la vision de l’âme ; supposons qu’il en ait été débarrassé et que la révolution l’ait dirigé du côté des vraies réalités, ces réalités sublimes, le même naturel en aurait, chez les mêmes hommes, la vision la plus fine, aussi bien que de ces choses vers lesquelles il est à présent tourné. Voici le texte complet de l’allégorie de la caverne de Platon, selon la traduction de Léon Robin. Glaucon : Hé oui ! Allégorie de la caverne. Socrate : Eh bien ! — Maintenant, repris-je, représente-toi de la façon que voici l'état de notre nature relativement à l'instruction et à l'ignorance. Mais vous, c’est par nous que vous avez été engendrés, pour être, à l’égard de vous-mêmes comme à l’égard du reste des citoyens, des conducteurs et des rois, ainsi que dans un essaim ; dotés d’une culture meilleure et plus parfaite que celle des philosophes dont il était tout à l’heure question, et plus capables que ceux-ci de participer à l’une et l’autre chose. — Sans contredit. L’allégorie de la caverne (Platon) : interprétation, La langue originelle : signification de ce mythe, “Connais-toi toi-même” : explication (Socrate). Glaucon : Il en serait, incapable, au moins sur-le-champ ! extrait de La République, Livre VII, 514b-517c. Socrate : Mais quoi ! que ni les gens sans culture et qui n’ont point d’expérience de la vérité ne seront jamais aptes à gouverner un État, ni ceux à qui on a permis de consacrer à la culture leur existence entière ? si, enfin, en lui montrant chacune des choses qui passent, on l'oblige, à force questions, à dire ce que c'est ? Il nous raconte en trois parties bien définies le chemin qui mène un ignorant à la connaissance de la vérité. Notices gratuites, comme son nom l'indique, va vous offrir des millions de notices au format PDF. Elle met en scène des hommes enchaînés et immobilisés dans une demeure souterraine. Glaucon : Comment en effet l’auraient-ils eue, si du moins ils ont été condamnés pour la vie à avoir la tête immobile ? Comme si la philosophie était assez claire d'elle-même pour comprendre l'allégorie de la caverne. — Nécessairement, dit-il. — Évidemment, c'est à cette conclusion qu'il arrivera. I) Explications de texte : Le mythe ou l’allégorie de la caverne de Platon est issu du Livre VII de la République. Le paradis perdu : comment le retrouver ? Platon nous demande d’imaginer l’éducation du futur gardien de la cité par la représentation d’un prisonnier qu’on libère de … — Considère maintenant ce qui leur arrivera naturellement si on les délivre de leurs chaînes et qu'on les guérisse de leur ignorance. — C'est de toute nécessité. Ce texte de l’allégorie de la caverne de Platon fait l’objet d’une analyse complète dans notre article : L’allégorie de la caverne de Platon : interprétation. Impossible de partager les articles de votre blog par e-mail. Le mythe de Prométhée (Platon) : explication, L’allégorie de la caverne de Platon : interprétation.